La loi de l’univers que 90 % des salariés ignorent (et qui les retient prisonniers)

Tu veux savoir le piège le plus subtil qui t’empêche d’avancer ? Ce n’est pas ton job qui te fatigue, ce n’est pas ton manque d’argent, ni même le manque de temps.

Le vrai piège, c’est ton discours intérieur.

Chaque plainte que tu répètes est comme une commande passée à l’univers pour recevoir… exactement plus de ce que tu rejettes.

Pendant longtemps, je n’y ai pas cru. Je pensais que tout ça relevait de la pensée magique, du développement personnel un peu trop sucré.

Mais l’expérience a fini par me gifler : plus je râlais, plus ma réalité s’assombrissait. J’ai compris à mes dépens ce que la loi de l’univers enseigne depuis toujours : ce sur quoi tu mets ton attention grandit.

Et devine sur quoi on met le plus souvent notre attention ?

Sur ce qu’on ne veut pas.

Pourquoi se plaindre renforce le problème

Je me souviens encore de mes premiers blogs lancés en 2001. À l’époque, je répétais sans cesse : je ne veux plus rester coincé dans ce job. Je me levais chaque matin avec cette phrase en tête, comme une rengaine.

Mais à force de dire ce que je ne voulais pas, je nourrissais exactement ce scénario. Mon esprit, comme un GPS, ne comprenait pas le mot “non”. Quand tu dis “je ne veux pas Paris”, il t’amène quand même à Paris, faute d’autre destination claire.

Ce mécanisme n’est pas mystique, il est psychologique.

Ton cerveau filtre la réalité selon tes pensées dominantes. C’est ce qu’on appelle le système d’activation réticulaire : il trie l’information pour confirmer ce que tu crois important.

Résultat, plus tu te plains de ton patron, plus tu remarques ses défauts. Plus tu dis que tu manques d’argent, plus tu vois des factures et des problèmes. Tu actives une spirale où l’objet de ta plainte prend toute la place.

Et l’univers, ou la vie si tu préfères un terme plus concret, ne fait que refléter ce focus. Comme un miroir qui ne juge pas, mais qui renvoie exactement l’image que tu lui présentes.

L’histoire d’un job que je voulais fuir

Je travaille depuis plus de 20 ans dans l’IT. Ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas non plus ma passion. Alors, chaque jour, je me suis dit que je voulais “fuir” ce job. Le soir, en rentrant, je me suis épuisé sur mes blogs, mes vidéos, mes side business, mais avec une énergie tournée vers le rejet.

Résultat : j’ai attiré encore plus de situations dans mon travail qui confirmaient mon dégoût. Des projets impossibles, des managers toxiques, des réunions interminables. Comme si l’univers me disait : parfait, tu veux expérimenter l’enfermement ? En voici encore plus.

Le déclic n’est pas venu en un jour. Mais un soir, en écrivant dans mon carnet, je me suis surpris à noter : je ne veux plus être prisonnier. Et j’ai éclaté de rire. Parce qu’en fait, je programmais ma prison avec mes mots.

Comment j’ai inversé la spirale

Le changement est arrivé quand j’ai arrêté de dire ce que je ne voulais plus et commencé à dire ce que je voulais vraiment. Ça paraît simpliste, mais c’est une gymnastique mentale redoutable. Au lieu de répéter “je ne veux plus de ce job”, j’ai commencé à écrire : je veux un business créatif, je veux gagner ma liberté, je veux inspirer les autres.

À partir de là, mon énergie a changé. Mes vidéos sont devenues plus spontanées, mes articles plus vrais. J’ai commencé à recevoir des messages de personnes qui me disaient : ton contenu me parle, continue. Et ce feedback m’a poussé à créer davantage, à développer mes formations, à investir dans de nouvelles sources de revenus.

Est-ce que ma vie a changé du jour au lendemain ? Non. Mais j’avais arrêté de nourrir la bête. J’avais enfin donné au GPS une nouvelle destination.

La loi de l’univers appliquée au quotidien

La loi de l’attraction, ce n’est pas répéter trois affirmations devant un miroir. C’est choisir consciemment ce sur quoi tu mets ton attention. C’est comme la photo : si tu laisses ton autofocus pointer sur l’arrière-plan, ton sujet sera flou. Mais si tu ajustes manuellement la mise au point, tu redonnes la netteté à ce qui compte.

Moi, ma mise au point, je l’ai déplacée sur la création. Sur le plaisir de filmer, d’écrire, de partager mes expériences. Et chaque fois que je me surprends à râler sur mon job ou sur les obstacles, je me rappelle : attention, tu es en train de remettre le flou sur ton sujet.

Il y a toujours deux choix : soit tu alimentes ce que tu rejettes, soit tu renforces ce que tu veux attirer. Les deux prennent le même effort, mais pas les mêmes résultats.

Une erreur que je vois souvent

Beaucoup de gens me disent : mais Manuel, je ne fais que constater ma réalité. Comment ne pas me plaindre si je déteste mon quotidien ? Et je comprends. Moi aussi, j’ai longtemps cru que c’était de la lucidité. Mais en réalité, c’était une addiction au problème. J’entretenais mon identité autour de mes plaintes.

Le vrai courage, ce n’est pas de nier tes galères. C’est de les reconnaître sans leur donner le rôle principal. Tu peux dire : ok, cette situation existe, mais je choisis de mettre mon énergie ailleurs. Comme un photographe qui reconnaît l’arrière-plan moche, mais qui décide de cadrer sur le sujet lumineux.

Et c’est là que l’univers répond. Parce que tu crées un espace disponible pour autre chose.

Conclusion engageante

Si tu veux changer ta vie, commence par changer ton langage intérieur. Remplace chaque plainte par une vision claire de ce que tu veux vraiment. L’univers, ou la vie, ou ton propre cerveau peu importe le mot, se chargera d’aligner les circonstances.

Je ne te promets pas un miracle. Je te promets mieux : une direction. Et si tu tiens cette direction assez longtemps, tu verras que tes plaintes d’hier deviendront tes victoires de demain.

Alors, dis-moi honnêtement : qu’est-ce que tu arrêtes de nourrir à partir d’aujourd’hui ?

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