Je viens de supprimer un commentaire sur un de mes posts sur Linkedin. Pour être précis, je viens de supprimer le commentaire d’un Hater.
Sur le moment, j’étais soulagé d’avoir effacé ce commentaire agressif et insultant.
Mais quelques minutes après, je me dis que j’ai fait une GROSSE ERREUR.
Pourquoi une erreur ? Parce que quand quand on créé du contenu et qu’on le partage sur internet, on s’expose forcément à la critique. Il faut l’accepter.
La critique fait partie du jeu
En tant que créateurs, il faut bien réaliser que nous faisons partie d’une minorité.
La majorité des personnes qui s’expriment sur les réseaux sociaux le font en réaction au contenu des autres.
Ce n’est pas une critique. Juste les statistiques.
D’ailleurs, que l’on soit créateur de contenu ou pas, nous consommons tous beaucoup plus de contenu que nous en créons.
Mais là n’est pas le débat.
La question, c’est d’accepter ou non le deal que nous proposent les réseaux sociaux.
D’un côté, nous pouvons partager nos contenus, nos idées et faire passer notre message.
De l’autre, nous nous exposons aux commentaires, aux avis et autres critiques.
Encore une fois, c’est le JEU.
Mais, comme dans tout jeu, certains flirtent avec les limites (ou les dépassent).
C’est le cas des HATERS.
Vous savez, ces petits frustrés boutonneux, tapis au fond d’un bureau sombre, qui bavent sur le clavier en mangeant des chips et buvant des bières, pendant qu’ils vomissent leurs commentaires venimeux jour et nuit.
Bref, le HATER est un petit (gros ?) frustré en manque de reconnaissance.
Il n’est créatif qu’à travers les critiques qu’il adresse aux autres.
Le Hater a un complexe d’infériorité
Comme il n’est pas dans le camp des créateurs, il ressent le besoin irrépressible de se montrer à ces prétentieux à quel point il est plus fort et plus intelligent qu’eux.
Il se sent exister quand un de ses commentaires attire l’attention et déclenche des réactions massives.
Son plaisir : exprimer sa haine pour capter l’attention.
Quand ça arrive, il célèbre ça en s’enfilant une double (triple ?) ration de chips devant son écran… La bière coule à flots et il se lèche les babines en observant les réactions déclenchées par ces commentaire perfides.
Forcément, quand vous tombez sur un commentaire de hater sur un de vos contenus, la réaction spontanée c’est de vouloir lui répondre pour lui mettre les point sur les i… ou de supprimer ce commentaire.
Aujourd’hui, j’ai opté pour la 2ème solution.
Mais, après réflexion, je regrette mon choix.
J’ai réagi avec mes émotions au lieu de réagir avec ma raison.
Pourquoi est-ce que je n’aurai pas dû supprimer le commentaire de ce hater ?
Parce que, comme le disait feu Léon Zitrone
Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi !
Léon Zitrone
Les haters font le jeu des créateurs de contenu
Ils sont le carburant des réseaux sociaux.
Car le critère numéro un de tous les algorithmes des réseaux pour promouvoir des meilleurs contenus est : l’engagement.
Le taux d’engagement est un ratio entre le nombre réactions généré par votre contenu et le nombre de personnes qui vous suivent.
Plus ce taux est élevé, plus les réseaux sociaux considèrent que votre contenu est attractif et donc qu’il faut le mettre en avant.
Les haters sont les meilleurs ambassadeurs des créateurs de contenu
En postant des commentaires qui déclenchent des polémiques et donc des réactions en chaine, les haters font flamber notre taux d’engagement et donc notre reach (portée théorique des contenus).
Alors, plutôt que de détester ceux qui passent leurs journées à me critiquer, je tiens aujourd’hui à leur dire un grand MERCI !
MERCI à toi cher HATER !
Merci à toi pour tes commentaires qui augmentent mon taux d’engagement.
Merci à toi de m’aider à grandir en propageant plus rapidement et plus largement mes messages.
Je sais que je pourrai toujours compter sur toi pour avancer et évoluer.
Dépêche toi de faire le plein de chips et de bière, car il va te falloir un maximum d’énergie pour commenter mes prochains posts !
Avant de partir, je tiens également te remercier une dernière fois très cher hater, car tu as stimulé ma créativité : tu m’as donné l’idée pour créer un nouveau T-shirt.
Je te laisse apprécier le résultat en haut de cet article(et n’hésite pas à commenter, pardon je veux dire détester) :
T-Shirt Thank You Haters
Et vous, comment réagissez-vous aux commentaires des haters ?
Taguez-moi sur Instagram ou sur Facebook pour me donner votre avis.